Le choix de ce dernier engendra un grand ressentiment dans la famille Comnène, pendant que la partialité de la reine-mère, elle-même une latine, en faveur des marchands italiens, dressait le peuple contre le régime. C'est ainsi que les Vandales et les Alains se virent reconnaître le droit de s'installer en Afrique du Nord en 442 sous la conduite de leur chef, Genséric[20]. Lâempire byzantin. La longue durée de l'Empire byzantin s'explique en partie par l'heureuse situation de sa capitale, Constantinople. C'est probablement durant le règne de la dynastie macédonienne (867 à 1057) que l'Empire byzantin atteignit son apogée : après des siècles de déclin, il connut une nouvelle période de richesse et de développement culturel. On reconnaissait que la querelle du Filioque était due à des questions de sémantique et on acceptait l'autorité universelle du pape, sauf les droits et privilèges de l'Église d'Orient[269]. Procope, Histoire de la guerre contre les Perses, I.7.1-2; Greatrex & Lieu 2002, p. 63. On consultera avec profit la bibliographie exhaustive contenue dans chaque volume de la trilogie Le monde byzantin (Coll. Le dilemme qui se posait donc à Justinien au début des années 540 était de savoir comment se réconcilier les monophysistes à l'Est sans s'aliéner les chalcédoniens à l'Ouest. La création de cette dernière par Con… Le général Alexis Strategopoulos envoyé en Thrace pour surveiller la frontière avec la Bulgarie passa avec une modeste armée tout près de Constantinople. Après avoir fait épouser sa fille par Constantin VII, il reçut le titre de basiléopator[125], puis de césar avant de devenir coempereur en 920, et finalement d'empereur en titre, Constantin ne faisant plus figure que de coempereur. Déjà, sous les deux derniers empereurs Comnène, le déclin de l'empire devint une réalité et le règne prestigieux de Manuel paraissait lointain. La création de cette dernière par Constantin en 330 peut constituer un deuxième point de départ à l’histoire de l’Empire byzantin avec la division définitive de l’Empire romain en 395. En 1321, il marcha sur Constantinople à la tête d'une armée. L'armée réorganisée pouvait assurer la défense des frontières. Byzance joue un rôle essentiel dans la transmission de l’héritage gréco-latin. Les premiers habitants connus de l'histoire de Byzance étaient Mégare. Aussi, lorsque celle-ci exigea que les armées lui prêtent serment, la nommant en premier lieu et Constantin ne venant qu'au second rang en tant que coempereur, celles-ci se rebellèrent et acclamèrent Constantin comme unique souverain, en octobre 790[96]. Peu après, il dut faire face à une invasion des Seldjoukides du sultanat de Roum situé entre l'empire de Nicée et celui de Trébizonde. La première partie de cette guerre (hiver 1341 à fin 1344) ne fut qu'une longue suite d'échecs pour Cantacuzène. Le 15 mai 1453, soit onze jours avant l'assaut final, Venise délibérait encore pour savoir si elle devait envoyer des troupes. Constantin prit alors la décision essentielle — une des deux décisions essentielles de son règne, l’autre étant l’acceptation du christianisme — de fonder une nouvelle capitale ; il choisit Byzance[11]. Toutefois, il perdit rapidement ce rôle car une grande partie du territoire impérial était toujours occupée par d'autres forces tandis que l'établissement de Gênes et de Venise en mer Égée privait l'Empire byzantin d'une grande partie de ses revenus. J.-C., puis à la région du Pont en Asie mineure où le général Pompée vainquit le roi Mithridate VI (123 av. Plusieurs coups d'État furent tentés, en vain, jusqu'à ce qu'apparaisse Andronic Comnène, un aventurier qui avait été le seul à s'opposer publiquement à l'empereur Manuel. Tout en redécouvrant les anciens, ils profitèrent énormément des contacts avec les Arabes et les Perses. Cette union contre un royaume fidèle à Rome exigea cependant que, rompant avec l'union scellée par Kalojan avec l'Église romaine, Jean puisse établir un patriarcat orthodoxe à Tirnovo. La situation devint encore plus périlleuse lorsque Manfred fut remplacé par Charles d'Anjou. Cet échec couplé aux défaites militaires et aux violences que faisaient subir les collecteurs d'impôts à la population attisèrent la colère de la population contre Justinien. En 1326, le fils d'Osman, Orkhan, s'empara de Brousse qui devint la nouvelle capitale de l'émirat ottoman. Cette victoire permit à l'Empire byzantin de se libérer d'un ennemi qui avait menacé sa survie à plusieurs reprises. Après plusieurs succès, cette compagnie se brouilla avec Andronic et s'installa à Gallipoli d'où ils pillèrent la Thrace avant de prendre le contrôle du duché d'Athènes. Celle-ci se termina par une humiliante défaite pour Charles d'Anjou. décorées de mosaïques (petits morceaux de tesselle peints qui mis bout à bout, comme un puzzle forme une Néanmoins, si Constantin IX resta toujours sur la défensive, il sut faire preuve de dynamisme et d'énergie dans la lutte contre les adversaires extérieurs. La reconquête de Constantinople permit la renaissance de l'Empire byzantin qui devenait à nouveau une puissance influente. Grâce à lui, il put aller étudier à Constantinople où il reçut l'appui et les encouragements tant de l'empereur Andronic II que du patriarche Jean XIII Glykys avant d'être adopté par le premier ministre Théodore Métochitès qui lui accorda une sinécure au monastère de Chora[284]. Commence également sous cet empereur une période où l'Église soutint l'empire aussi bien financièrement que politiquement. Toutefois, les campagnes menées par Constantin V contre les Arabes furent des succès et permirent à l'Empire byzantin de consolider sa frontière orientale tout en éloignant la menace arabe[92]. Héraclius lui-même fut amené à se mêler de questions religieuses. En 1370, Andronic, fils de Jean V, laissé responsable de Constantinople par son père lors de son voyage à Rome, refusa de lui venir en aide lorsqu'il fut retenu à Venise. La régence passa alors à Michel VIII Paléologue (1224 ou 1225-1282) qui était entretemps revenu d'exil. À cela s'ajoute une collection des 113 édits de Léon lui-même lesquels, publiés sous le titre de Novelles, qui traduisaient à la fois la continuité avec le système romain, l'absolutisme impérial et la montée de la noblesse civile byzantine qui, à partir de Romain Lécapène, menaça cet absolutisme[122]. Par la suite, Trajan, le premier empereur à ne pas être né en Italie, étendit ces frontières au-delà de la Méditerranée, vers l'Europe de l'Est et la Mésopotamie, ouvrant ainsi l'accès aux ports de la mer Noire[5]. Après avoir ajouté à son propre royaume de Thessalonique une partie de la Thrace et Andrinople, Théodore Ange semblait prêt d'atteindre son but. La mort subite de Kroum venu à nouveau assiéger Constantinople permit à Léon V (décédé en 820) de tourner son attention vers les questions religieuses, d'attribuer les défaites de Nicéphore au retour des images et de convoquer un concile (en 815) qui revint aux thèses iconoclastes mais de façon plus modérée que sous Constantin V[104]. Mehmet II ne laissa rien au hasard et les forces en présence étaient trop inégales pour que l'issue du combat soit incertaine. Le 20 avril 1042, la révolution éclatait et la foule fit revenir Zoé et Théodora qui, bien que se détestant, régnèrent quelques mois de concert. Narsès put alors se diriger vers le sud et s'emparer de Vérone, le dernier bastion goth, en juillet 561. Les bibliothèques vaticane et vénitienne (Biblioteca Marciana) recèlent encore de nombreux manuscrits astronomiques de cette époque, totalement inédits ou édités récemment, comme le Vaticanus Graecus 1059 ou le Marcianus Graecus 325 de Nicéphore Grégoras. Dans le cas d'Andronic II, le premier front fut celui des Balkans où le roi serbe Étienne Uroṧ II Milutin (1282-1321) ne cessait de pénétrer plus avant en territoire byzantin. Il lui appartiendrait donc d'en nommer le patriarche en dépit de l'opposition du pape qui, après avoir dénoncé la prise de Constantinople, avait fini par s'en accommoder. Son fils et successeur, Constantin V (718-775), non seulement continua la politique de son père, mais encore persécuta les iconodules ou partisans des icônes. Son rêve fut de recréer un empire unifié autour de la Méditerranée, doté d'un système juridique moderne et d'une foi unique[40]. La période macédonien comprenait également des événements d'importance capitale religieuse. LâEmpire byzantin a marqué les yeux des voyageurs et en revenait la tête emplie dâimages. Les choses tournèrent mal lorsque, à la suggestion du roi de Jérusalem, Amaury Ier, il conçut le projet d'une expédition contre l'Égypte, sorte de croisade qui aurait été dirigée par Byzance avec comme alliés les royaumes latins. La rupture définitive se produisit lorsque Jean Cantacuzène consentit à laisser nommer coempereur son fils Mathieu, justifiant ainsi les craintes de ceux qui l'accusaient de vouloir fonder sa propre dynastie[257]. Empire Byzantin. La bataille d'Ankara, le 20 juillet 1402, devait mettre en déroute l'armée de Bajazet. Le 12 avril 1204, les troupes de la IVe croisade s'emparent de Constantinople, capitale de l'Empire byzantin et siège du patriarcat orthodoxe. Ainsi, sa défaite à Myrioképhalon contre les Seldjoukides permit à ces derniers de rester une puissance menaçante sur un territoire qui, un siècle plus tôt, était encore byzantin. Constantinople est la capitale de l'Empire byzantin. Dès lors, le caractère prédominant de l’histoire byzantine est l’exceptionnelle longévité de cet empire pourtant confronté à d’innombrables défis tout au long de son existence comme en témoigne le grand nombre de sièges que dut subir sa capitale, Constantinople. 2- L’Empire byzantin est un empire romain. L'empereur Constantin entreprit la construction de grands murs fortifiés qui sont sans doute l’ouvrage le plus saisissant de la ville. Toutefois, les États grecs furent aussi concurrencés par les Bulgares et les Serbes qui cherchèrent également à recréer un empire orthodoxe dont ils assumeraient la direction. Lignes 1 et 2 ;Ligne 4 ;ligne 5 ;9 et 10 ;12 ;16 et 17 4. Ancien garçon d'écurie, Basile (835-886) devait se révéler un excellent administrateur, un réformateur enthousiaste et un général clairvoyant[116]. La régence incomba d'abord au patriarche Nicolas Ier Mystikos, puis à la mère de Constantin, Zoé, laquelle dut faire face aux attaques de Syméon de Bulgarie et à celles des Arabes d'Asie et d'Afrique. La bataille dura trois jours et se solda par la victoire de Mourad qui ne put toutefois continuer vers la Hongrie en Europe centrale et vers l'Adriatique en Albanie[271]. LâEglise dâOrient à la différence de lâEglise dâOccident exige la triple immersion (au lieu dâune) 205-235. L'échec du Mont Lebounion n'avait pas découragé Tzachas qui préparait une nouvelle campagne pour attaquer Abydos et, de là, Constantinople. Cette proposition fut considérée à Constantinople comme une offense venant d'un roi barbare qui n'était ni empereur, ni romain[133]. Non seulement cette mesure devait aliéner encore plus la papauté, mais elle ne résolvait pas le schisme interne de l'Église orthodoxe où le parti des arsénites continuait à réclamer, malgré la mort du patriarche Arsène, la condamnation de l'ex-patriarche Joseph. Contre Robert Guiscard et les Normands, il s'allia à Venise qui voulait maintenir sa liberté de mouvement dans l'Adriatique et empêcher qu'une puissance quelconque n'en contrôle les deux rives. Lorsqu'il devint empereur à la faveur du soulèvement populaire qui renversa Andronic, Isaac dut faire face à la jalousie des familles plus anciennes et plus titrées qui pouvaient également aspirer au trône[195]. La division de l’Empire commença avec l’instauration de la tétrarchie (en latin : quadrumvirate), dès la fin du IIIe siècle, par l’empereur Dioclétien et ce afin de contrôler plus efficacement le vaste empire romain. De son côté, le pape Clément IV (tout comme son successeur Grégoire X) ne voulait pas d'un concile où seraient discutés les différends théologiques. Mais son attitude hautaine à l'endroit de l'aristocratie lui valut de nombreux ennemis dont Michel Paléologue, le futur Michel VIII, qu'il força à l'exil[226]. En outre, le despotat d'Épire, les États latins de Grèce et l'Empire de Trébizonde maintenaient jalousement leur indépendance pendant que les Turcs augmentaient leur pression en Anatolie[236]. Les deux siècles de ce que l'on peut appeler la « renaissance paléologienne » ont produit plus d'une centaine de grands intellectuels qui furent actifs non seulement à Constantinople, mais aussi à Nicée, Thessalonique, Trébizonde et Mistra. Le règne de Constantin IX (1000-1055) marqua la fin de la politique d'expansion de l'empire. L'échec de cette croisade ne devait profiter qu'aux Turcs et aux Normands[186]. Toutefois la marine impériale se révolta et vint assiéger Constantinople qui lui ouvrit ses portes. e. ils ont fondé un règlement au point le plus étroit du Bosphore et l'a appelé Chalcédoine. La dynastie macédonienne n'était plus représentée que par un enfant de 7 ans, Constantin VII (905-959) né du quatrième mariage de Léon VI avec Zoé Carbonopsina, mariage dont la validité n'était pas reconnue par l'Église[124]. Les deux princes furent ensuite envoyés en prison à Lemnos où ils demeurèrent jusqu'en 1376, année où les Génois et les Ottomans les aidèrent à s'évader. D'où l'importance des alliances matrimoniales qui permirent d'ajouter progressivement aux grandes familles traditionnelles comme les Kontostéphanos et les Paléologues des familles de moins haute extraction comme les Anges, les Cantacuzènes et les Vatatzès qui jouèrent un rôle important dans les siècles suivants[184]. Pendant les années qui suivirent, Mourad II sembla se désintéresser de Constantinople. Quoiqu'iconoclaste lui-même, Michel chercha un terrain d'entente avec les iconodoules et y serait sans doute parvenu sans l'opposition du pape Pascal Ier. LE MONTANT DU BUDGET DE L'EMPIRE BYZANTIN (1) Avant-Propos. La partie occidentale est restée, très affaiblie, avec la capitale à Rome. Devant un désastre imminent, on fit appel en 919 au commandant de la flotte impériale, Romain Ier Lécapène (870-948). Il est considéré comme le « lieutenant de Dieu » sur Terre. En 1054 se produisit la séparation entre les Églises chrétiennes d'Orient et d'Occident. En 1224, il réussit à conquérir le royaume de Thessalonique considérablement affaibli par le départ de beaucoup de ses chevaliers vers l'Occident. Son beau-frère, Michel Rhangabé monta sur le trône[102]. La peste s'étant déclarée dans la ville, le concile se transporta à Florence en janvier 1439, d'où son nom de « concile de Ferrare-Florence ». En ces périodes troublées, KeepSchool est plus que jamais présent à vos côtés pour assurerla réussite de vos enfants et ados. De plus, la plupart des empereurs qui se succédèrent aux IIe et IIIe siècles naquirent loin de Rome ; plusieurs d'entre eux, comme Decius (249-251) en Illyrie et en Pannonie, alors que Valérien (253-260) s'installa à Antioche[7]. 20 déc. En avril 1203, Alexis se joignait aux forces des croisés à Zara qui fut conquise. Ce fut surtout en politique étrangère que se démontra son génie diplomatique. Ce fut également le cas de l'Église où patriarches et archevêques métropolitains prirent de nombreux jeunes talents sous leur aile. Les Arabes et les Turcs ont aussi été fortement influencés sur les plans technique, intellectuel, architectural, musical et culinaire. Par ailleurs, les barbares, à tout le moins ceux de la première vague, manifestèrent un grand respect pour Rome et ses traditions. N'ayant plus besoin de Michel, Basile fit assassiner ce dernier au sortir d'un banquet en septembre 867[115]. Pas plus que les hommes de son temps, Justinien ne pouvait concevoir de séparation entre l'Église et l'État. “Néa” était le nom d’un splendide édifice dans la proximité du palace impérial, « Nea Iglesia », construit par Basil Ier en tant que symbole tangible de cette ère de renouvèlement, de renaissance à l’Epoque d’Or de l’Empire Byzantin. Jean Cantacuzène qui dirigeait la politique intérieure de l'empire depuis de nombreuses années s'attendait à être nommé régent. Se posant en vengeur de l'empereur détrôné, il obligea Alexis à négocier le versement d'un énorme tribut que Byzance était bien incapable de payer. Le commerce de Constantinople était maintenant tourné vers l'Orient, notamment vers l'Inde, l'Indonésie, Ceylan et la Chine d'où Constantinople importait les épices, en particulier le poivre, nécessaires pour rehausser (ou masquer) le goût des aliments et la soie qui entrait dans la fabrication des vêtements de luxe portés par les hauts dignitaires de l'empire ou offerts aux dignitaires étrangers. Constantin VIII eut trois filles dont la plus âgée, Eudoxie, se fit religieuse, la deuxième, Théodora Porphyrogénète se récusa à la mort de son père, laissant à Zoé la charge d'assurer la pérennité de l'empire. Près de la moitié de la population avait pu fuir Constantinople avant la chute. Y fut scellée la réunion des Églises de Rome et de Constantinople. Si Justinien avait été le dernier grand empereur de ce que les historiens modernes peuvent encore appeler l'« Empire romain », avec Héraclius (575-641) commença véritablement ce que l'historiographie moderne nomme l'« Empire byzantin ». This will increase the security and usability of your server and will give you a solid foundation for subseq Sur le plan extérieur, Michel VIII et ses compatriotes étaient convaincus, non sans raison, que l'Occident tenterait de lancer une nouvelle croisade pour reprendre Constantinople. Contre lui, Alexis fit alliance avec le fils de Soliman, Qilidj (ou Kilic) Arslan que le nouveau sultan de Perse avait établi comme vassal à Nicée. Vaincu, Isaac dut conclure un accord avec Frédéric s'engageant à laisser passer l'armée sur son territoire. La diminution du nombre de ces petites propriétés avait pour conséquence la diminution de la richesse de l'État, car la noblesse était exempte d'impôt[129]. Le deuxième définissait les droits et les devoirs de l'empereur, du patriarche et des hauts fonctionnaires de l'empire, présentant l'image d'un écoumène régi conjointement par l'empereur et le patriarche, chacun d'eux agissant dans sa sphère propre, mais collaborant au bien-être de l'humanité[118]. J.-C.[2]) et la destruction de Carthage en 146 av. Ces richesses attisent les convoitises dâoù une concurrence avec les vénitiens. Ces derniers réussirent à rétablir la puissance byzantine sans pour autant récupérer l'ensemble des territoires perdus, tandis que l'animosité entre les Byzantins et les Latins s'accrut progressivement avec l'apparition du phénomène des Croisades. L'adolescent insouciant fit place à l'autocrate austère qui décida de soumettre les grands propriétaires terriens et d'empêcher les monastères d'accroître leurs terres. La Méditerranée était redevenue un « lac romain »[45]. En 1422, Jean VIII décida de soutenir un prétendant ottoman contre Mourad II. Ce fichier audio a été réalisé à partir de la version du, La version du 6 juillet 2011 de cet article a été reconnue comme «, « la synthèse de la culture hellénistique et de la, L'écroulement de l'Empire romain d'Occident, L'Empire romain universel (527 - début du, La dynastie héraclide et la transformation de l'empire (610-711), La dynastie isaurienne et l'iconoclasme (717-802), La dynastie amorienne et le retour de l'iconoclasme (820-867), La dynastie macédonienne et le redressement de l'empire (867–1057), Les premiers empereurs et les premières réussites (867–912), Basile II : L'apogée de l'Empire byzantin (976–1025), Les prémices du délitement de l'Empire byzantin (1025–1057), La dynastie des Comnènes et le redressement de l'empire (1081–1185), Jean II Comnène : la continuation de l'œuvre de relèvement, Les derniers Comnènes : les prémices du déclin, La dynastie des Anges ou l'effondrement de l'empire (1185-1204), La quatrième croisade et le sac de Constantinople, La domination latine et la dynastie des Lascarides de Nicée (1204-1261), Les premières années de l'Empire de Nicée, Jean III Doukas Vatatzès : l'ère des reconquêtes, L'arrivée des Paléologue et la reprise de Constantinople, La chute finale et la dynastie des Paléologues (1261-1453), Les premières tentatives de reconstruction : le règne de Michel VIII (1261-1282), Byzance, puissance de second ordre : le règne d'Andronic II (1282-1321), Les guerres civiles : les règnes d'Andronic III, Jean VI et Jean V (1321-1354), Andronic III et les tentatives de redressement de l'empire, Byzance, vassale des Ottomans : de Jean V à Constantin XI (1354-1453), L'inéluctable décadence de l'empire (1354-1385), Entre agonie et sursaut d'espoir (1385-1420), Jean VIII Paléologue et les derniers essais de résistance, Le règne de Constantin XI : la chute de Constantinople, La renaissance intellectuelle et culturelle, « J'espère passer à la postérité comme le restaurateur de Rome, puisqu'il m'est impossible de la supplanter », « l'une des périodes les plus sombres de l'histoire byzantin. Parallèlement était proclamé le patriarcat autocéphale de Bulgarie qui reconnaissait la suprématie du patriarche de Nicée officiellement mentionné en premier lieu dans les prières de l'Église[223]. Toutefois, un conflit ouvert devait éclater entre lui et le favori de Michel III, Basile le Macédonien. Les marchands viennent de toute part pour faire du commerce. lâempire romain dâorient, en 476 lâempire romain dâoccident chute. Constantinople La production littéraire ne s'intéressait guère au roman ou au théâtre, mais plutôt à la philologie (retour au grec antique) et à la rhétorique (art de l'éloquence). Constantinople est une ville majestueuse qui s’impose par la beauté de son site (sur les rives du Bosphore) et sa richesse économique. Durant sa lutte contre les Arabes, Basile reprit le contrôle de la côte dalmate et d'une bonne partie de l'Italie méridionale ; Rome elle-même, que la fin de la dynastie carolingienne privait de ses alliés francs, dut faire appel à lui. Mais ces reconquêtes devaient être perdues à nouveau quelques années plus tard au profit cette fois des Arabes. Être Byzantin, Romain ou civilisé équivalait ainsi à être hellène. », « revivre sous le sceptre musulman l'Empire romain universel », « comme un loup féroce qui décime son troupeau innocent », « que l'empire gagna en ferveur religieuse ce qu'il avait perdu en puissance politique », Les travaux récents de Cheynet nuancent les critiques faites à l'égard de Niképhoritzès et présentent celui-ci comme un administrateur ayant essayé de combattre les crises de l'empire par différentes politiques parfois audacieuses. Sur le plan intérieur, on doit à Andronic III une réforme importante du système judiciaire et la création d'une cour suprême composée de quatre juges, deux clercs et deux laïques, appelés « Juges généraux des Romains » et chargés de mettre un terme à la vénalité qui discréditait l'administration de la justice dans tout l'empire[247]. À sa mort en 1118, Alexis avait mis un terme aux tiraillements entre les noblesses civile et militaire, avait reconstitué une armée et une marine puissantes, avait écarté les dangers d'invasion venant de ses voisins tout en regagnant plusieurs provinces perdues par ses prédécesseurs immédiats. L'Empire byzantin est l'héritier de l'Empire romain : C'est l'Empire romain d'Orient, après le partage de l'Empire romain en deux empires en 395, et le seul qui subsiste après la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476. Aux termes de celui-ci, Charlemagne se voyait reconnaître son titre d'empereur par Constantinople. Ainsi prenait fin la première dynastie proprement byzantine à avoir dirigé l'empire pendant une centaine d'années. est un chef politique, militaire et religieux. Le dernier empereur d'Orient disparaît en même temps que son empire[275]. Stream Tracks and Playlists from 716lavie on your desktop or mobile device. Quant à Charles Diehl, il qualifie le VIIe siècle comme « l'une des périodes les plus sombres de l'histoire byzantin. En effet, ce fut sous son règne que le latin fut définitivement abandonné au profit du grec et que l'empereur remplaça le titre d'Augustus par celui de basileus (βασιλεύς). économique. À cette fin, il s'allia avec la jeune puissance maritime que devenait la République de Venise et dont il était toujours en théorie le suzerain, lui accordant divers privilèges commerciaux que les Vénitiens durent défendre par la force, notamment en Dalmatie (en 1001). Au IVe siècle, quatre grandes préfectures régionales furent ainsi créées. La collaboration avec le Saint-Empire de Conrad III continua jusqu'à la deuxième croisade (1147–1149) à laquelle ce dernier participa avec le roi de France, Louis VII, ami de Roger II. Michel se lança donc dans une négociation prolongée avec la papauté en vue de la réunification des cultes chrétiens, tentant d'y amener sa propre Église[233]. Celle-ci est richement ornée de mosaïques représentant l’empereur Justinien et sa femme Théodora. D'une part, celle-ci mit ses richesses à la disposition de l'empereur dans ses guerres contre les Perses ; d'autre part, lorsque celui-ci partit en guerre, ce fut au patriarche Serge qu'il confia la régence et la protection de ses enfants. Dix ans plus tard, Justinien tenta de faire arrêter le pape comme l'avait fait Constant II. Mais si la réunification s'avérait une victoire diplomatique pour Michel, en ce sens qu'elle éloignait les dangers d'une nouvelle croisade, elle s'avérait un grave échec sur le plan intérieur en éloignant l'empereur de son Église et de son peuple qui voyaient dans la restauration de Constantinople le signe de la protection divine pour la foi orthodoxe[234]. Aussi, l'allure que prit la première croisade (1095–1099) le surprit-il, tout comme l'enthousiasme qu'elle généra en Europe surprit le pape. Michel y répondit obligeamment en envoyant les frères Constantin (plus tard connu sous le nom de Cyrille) et Méthode. Voyant leurs revendications refusées, les généraux proclamèrent bientôt l'un des leurs, Isaac Comnène, empereur le 10 juin 1057[154]. Elle vit une succession de reculs et d’expansions de l’Empire sous cinq dynasties : les Isauriens, les Amoriens, Macédoniens, les Comnènes et les Anges. Venise occuperait les trois-huitièmes de Constantinople incluant Sainte-Sophie. Afterwards, it was a question of patching up a structure on the point of collapse. Les magistratures furent vendues « comme des légumes au marché »[196], la monnaie fut dévaluée pour payer les fonctionnaires, les impôts furent augmentés et les grands propriétaires terriens prirent la place de l'administration civile des thèmes devenus inopérants. S'ensuivit une série de révoltes militaires et de guerres civiles jusqu'à ce qu'Alexis Comnène s'empare de Constantinople et force Nicéphore à se retirer dans un monastère[163]. De nombreux coups d'État renversent les empereurs. Pour lutter contre ses turbulents voisins, il avait au moins à deux reprises demandé au pape d'encourager les chevaliers d'Occident à venir lui prêter main-forte. La mort d'Henri VI en 1197 et l'avènement d'un nouveau pape en 1198 semblaient devoir éloigner la perspective d'une nouvelle croisade contre Constantinople. À la mort de Léon VI, le trône échut à son frère et coempereur, Alexandre (870-913) qui mourut un an plus tard. Pragmatiste, Constantin XI accepta l'union comme un fait accompli, espérant comme ses prédécesseurs qu'elle lui apporterait des secours de l'Occident.
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